
Top 7 fausses idées sur la préparation aux entretiens en finance
Chaque période de recrutement apporte son lot de certitudes erronées. Certaines rassurent, d’autres font perdre un temps précieux. Les attentes demeurent strictes et les process accélèrent, mais l’exigence reste la norme. Les candidats affûtés s’en sortent, tandis que l’improvisation n’impressionne personne.
Tu peux éviter les pièges récurrents. Tu peux organiser une préparation ciblée et solide, en t’appuyant sur un cadre précis. Notre Winter Session AlumnEye propose un accompagnement concret.
1. Apprendre des listes suffit pour répondre à tout
Les banques ne cherchent pas des candidats capables de seulement réciter des informations. Elles valorisent d’abord la logique plutôt que la mémoire. Savoir modéliser un DCF rassure, mais ne remplacera jamais la logique financière. L’interviewer interroge les hypothèses, le raisonnement économique, teste la maîtrise des flux de trésorerie et la capacité à ajuster les variables.
Les listes sont utiles au début, elles posent les bases comptables et de valorisation. Mais elles n’enseignent pas la finesse ni la capacité à relier les états financiers, verbaliser les dynamiques sectorielles, ou challenger un multiple. Ta cible : la maîtrise, pas la récitation.
Privilégie un entraînement sur des cas concrets et expose-toi à des variations. Par exemple, entraîne-toi sur les questions en Global Markets chez Goldman Sachs pour prendre la mesure des attentes et du contexte de marché.
2. Un CV parfait rend le réseau inutile
Un CV bien construit ouvre des portes, le réseau les ouvre plus vite. Les banques croulent sous les bons profils. Ce sont les recommandations qui accélèrent la sélection et crédibilisent ta candidature avant même le screening. Elles n’effacent pas la compétence mais raccourcissent l’attente d’un entretien.
Vise des alumni de ton école aujourd’hui en poste dans les banques que tu vises. En contactant ces personnes, écris des messages courts et précis. Propose un créneau pour les rencontrer.
3. Les questions techniques ne changent jamais
Les fondamentaux restent stables, mais les questions s’ajustent au contexte. Les hypothèses WACC évoluent, les multiples se resserrent selon les secteurs, tandis que les modèles LBO tiennent davantage compte du coût de la dette.
Les équipes veulent sentir ta compréhension macroéconomique, ton intuition sur les spreads, ta lecture sectorielle précise.
Révise les bases, actualise-les. Relie systématiquement tes réponses à la conjoncture récente et tu seras vu comme opérationnel.
4. L’anglais peut attendre le jour J
Un entretien passe soudainement à l’anglais, sans préavis. Ton esprit doit suivre sans délai. Traduire mentalement, c’est perdre en fluidité, briser ton fil d’idées, et affaiblir la structure de ton propos. Le manque d’assurance saute alors aux yeux de l’interviewer.
Privilégie le vocabulaire métier. Maîtrise les verbes d’action utiles – walk me through, lay out, reconcile –, enchaîne des justifications nettes, travaille les transitions – therefore, given that, as a result. Pour progresser, entraîne-toi dans les conditions réelles : enregistre-toi, chronomètre tes pitchs, élimine les tics de langage. La fluidité vient avec la répétition.
Prépare enfin des questions inversées : interroge un deal récent de l’équipe, demande un retour sur la courbe d’apprentissage, échange sur des thématiques sectorielles. L’objectif : instaurer un vrai dialogue, montrer que tu parles métier, et fluidifier l’échange.
5. Le fit est secondaire face au technique
Le fit départage les candidats sélectionnés. Deux candidats techniquement équivalents, la décision se fait à l’attitude. Les équipes visent une collaboration sans friction, une posture constructive. Elles scrutent la clarté des faits, l’écoute sous pression, la gestion saine d’un conflit. Les banquiers d’affaires avec qui tu passes les entretiens vont se demander pendant l’entretien s’ils iraient boire une bière avec toi après le travail.
Raconte comment tu as ajusté le tir sur une erreur, quelles initiatives tu as déjà prises dans des projets académiques ou personnels. Mets en avant ta capacité à donner de la visibilité à l’équipe et à gérer la contrainte de temps.
Le fit se lit dans la précision, s’entend dans le ton et l’attitude face à l’échec, se confirme dans ta façon de dire non avec tact. Rien ne rassure plus un manager qu’une communication claire et posée.
6. Les tests pratiques sont imprévisibles et impossibles à préparer
Les tests reposent toujours sur les mêmes fondamentaux : rigueur, rapidité, clarté.
Dans le cadre des entretiens de Sales & Trading, le test vise à évaluer la prise de décision. Les Head of valorisent l’honnêteté face à l’incertitude, pas les fausses certitudes.
Prépare-toi comme un sportif. Refais des cas pratiques proches de ceux tombés récemment, pour du Sales & Trading, rédige des notes de marché (300 mots max).
7. Tout se joue la veille de l’entretien
La veille ne compense pas des semaines flottantes, elle peaufine juste les derniers détails. Un entretien se prépare des semaines avant. Alterne technique, fit, sessions en anglais.
Dernière ligne droite : vérifie tes infos pratiques, confirme l’horaire et le format, anticipe ton trajet, prépare deux tenues, imprime ce dont tu as besoin, garde une bouteille d’eau, rassemble tes notes sur une page, et dors suffisamment. Tout ce qui compte vraiment se construit bien avant la veille.
Le jour J, arrive en avance, adapte ton débit, n’hésite pas à demander une clarification, reste précis, conclus proprement, reste structuré dans tes réponses et n’oublie pas de poser des questions à la fin de ton entretien. Tu laisses une image structurée, pas surjouée.
Ce qu’il faut retenir
Les mythes rassurent, mais ne débouchent pas sur une offre. Ce qui fonctionne, c’est une préparation pragmatique, adaptée à la réalité du métier, basée sur des routines courtes de préparation aux entretiens.
Chez AlumnEye, on va droit au but. On te met en condition réelle, on challenge tes réponses sans détour, on partage des ressources qu’on ne trouve pas ailleurs, et on te connecte à un réseau efficace. Chaque semaine, tu sais quoi travailler. Le jour J, tu seras prêt.
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FAQ
Pourquoi apprendre des listes de questions n’est pas suffisant pour les entretiens en finance ?
Les entretiens en finance valorisent la logique et la compréhension des concepts sur la simple mémorisation. Une connaissance approfondie et la capacité à appliquer des idées à des situations spécifiques sont essentielles.
Un bon CV peut-il remplacer l’importance du réseautage ?
Un CV solide est important, mais le réseautage peut accélérer le processus de sélection en renforçant la crédibilité de votre candidature. Les recommandations personnelles ont souvent un impact significatif.
Les questions techniques changent-elles selon le contexte ?
Oui, bien que les fondamentaux restent stables, les questions techniques évoluent pour refléter le contexte économique et sectoriel actuel. Il est crucial de mettre à jour vos connaissances pour maintenir votre pertinence.
Doit-on vraiment se préparer à passer un entretien en anglais ?
Il est crucial d’être prêt à répondre en anglais sans délai, car cela peut arriver soudainement. Une préparation adéquate en termes de vocabulaire spécifique et de fluidité verbale est donc essentielle.
Le ‘fit’ est-il aussi important que les compétences techniques ?
Le ‘fit’ est souvent le facteur décisif à compétences techniques égales. Les entreprises recherchent des candidats qui s’intègrent bien dans l’équipe et peuvent communiquer efficacement sous pression.
Peut-on se préparer aux tests pratiques malgré leur imprévisibilité ?
Les tests pratiques, bien que variés, sont basés sur des fondamentaux stables comme la rigueur et la clarté. Une préparation ciblée sur la modélisation et la prise de décision peut être très utile.
Est-il suffisant de se préparer la veille d’un entretien ?
La veille doit être consacrée aux derniers ajustements plutôt qu’à la préparation initiale. Une préparation continue et structurée sur plusieurs semaines est préférable pour développer des automatismes.