En tant que consultant, vous accomplissez des missions dont le sens est à géométrie variable. Cela peut devenir frustrant, jusqu’à parfois faire douter de l’utilité concrète de votre travail, et vous donner des envies de changement plus profond de voie professionnelle. 

Notre partenaire Chance aide les personnes dans leur réorientation professionnelle et accompagne de nombreux consultants. Ils ont observé qu’un des freins majeurs au départ du conseil est celui de l’argent, qui amène à repousser l’échéance de votre réflexion professionnelle (“Ce que je fais ne me ressemble pas, mais je gagne très bien ma vie donc je procrastine”). Comment dès lors résoudre l’équation entre le rééquilibrage de sens professionnel et ses impératifs financiers ?

 

Débarasser une bonne fois pour toutes les notions d’ « argent » et de « sens » de leurs clichés

 

Commençons par pousser une porte déjà grande ouverte : il est évident que selon l’adage, l’argent, s’il ne fait pas le bonheur, y contribue, ne serait-ce que parce qu’il permet de se loger, de manger et de se distraire. Il désigne une somme de besoins individuels. 

Et comme l’argent touche à des imaginaires de réussite sociale et de confort douillet, le relier à une quête de sens peut parfois paraître antinomique. Car le sens, lui, souffre aussi de clichés : “si un travail a du sens, alors il ne rapporte pas” (en gros, si on est heureux, on doit souffrir quand même). On en revient au mythe de l’artiste bohème qui adore sa vie, mais dort dans une mansarde humide où il attrape une pneumonie, ou à la nouvelle imagerie du couple qui a plaqué sa carrière dans le marketing pour vivre, vêtu d’une peau de bête, au milieu de quelques brebis.

Or en réalité, on peut tout à fait concilier les impératifs financiers et la quête de sens. Le tout est d’y aller avec méthode, débarrassés de ces clichés tenaces et des tabous, et de choisir une grille d’analyse qui assure de bien connaître ses réels besoins (aussi bien financiers que de sens) : chez Chance, qui propose un parcours en ligne ultra avancé de réorientation professionnelle, mêlant vidéo-coaching et autocoaching, la méthode se fonde sur l’idée qu’un travail est loin de n’être qu’un métier. Un travail, c’est à la fois un métier + du sens (celui qu’on lui donne) + les impératifs auxquels le travail répond (financiers, géographiques, familiaux etc.) + un environnement (type de structure, de culture, etc.). En analysant ces 4 piliers, en en testant la solidité, on aboutit à un projet robuste, pragmatique et – bien évidemment – épanouissant. 

LA4Lire aussi : Conseil en stratégie : quelles perspectives de carrière ?

 

Comment intégrer l’argent dans mon projet de reconversion professionnelle ?

1. Se défaire des discours et injonctions socio-culturelles et familiales

 

Pour prendre un exemple très concret et géographique, aux États-Unis, parler d’argent est très peu tabou, là où en France c’est souvent considéré comme vulgaire et salissant. À l’échelle des familles, le rapport à l’argent peut changer du tout au tout, passant d’une méfiance (“L’argent c’est mal”) à une adoration liée à une notion erronée de la réussite (“Avoir” est synonyme d’”être”), à une cristallisation de la reconnaissance qu’on suscite, et même à un rapport sain – parce que la névrose n’est pas toujours au rendez-vous (dans ce cas, l’argent est perçu comme une rétribution).

Quoi qu’il en soit, l’essentiel est de faire un bon gros tri entre nos impératifs financiers personnels et les croyances et discours hérités de la société et de la famille. Pour ça, l’accompagnement professionnel d’un coach aide énormément à identifier et déconstruire les discours qui nous encombrent, pour mieux renouer avec soi-même et avec ses besoins réels.

 

    LES SECRETS DU RECRUTEMENT EN FINANCE

Obtiens gratuitement 30 min de vidéo pour comprendre comment faire la différence sur des milliers de candidats.

2. Envisager l’argent avec objectivité : déterminer un seuil de rémunération

 

Si l’on est dans un processus de réorientation professionnelle digne de ce nom, on doit envisager son avenir professionnel dans le juste équilibre d’idéalisme et d’aspects ultra concrets. L’argent fait très clairement partie des questions incontournables. 

 

Pour déterminer un seuil de rémunération, commencez par être frontal(e) (combien avez-vous besoin de gagner ? En vrai. En tenant compte de toutes vos dépenses) et donc méthodique : 

  • Quelles sont vos charges fixes, incompressibles, variables ? Une technique unique et infaillible : épluchez vos factures. ; 
  • Sur quoi pouvez-vous faire preuve d’un peu de souplesse, sans jeter le bébé avec l’eau du bain ? (avez-vous besoin de 4 abonnements à des chaînes de VOD ? votre budget en matière d’habits est-il incompressible ?). Attention, ne vous jugez pas, soyez objectif(ve) et reconnaissez l’aspect personnel de ce rapport que vous entretenez à l’argent.  

Posez une limite qui prenne en compte :

  • Vos besoins/impératifs
  • La réalité du marché (et du secteur dans lequel vous évoluez)

LA4Lire aussi : Les banquiers d’affaires gagnent-ils trop d’argent ?

 

3. Assumer sa valeur ajoutée

 

Pour affirmer sa valeur ajoutée, notez vos accomplissements : 

  • Qu’avez-vous apporté à votre boîte en 2 mois ? Seul au sommet d'un rocher bras levés devant la mer au coucher de soleil
  • Combien de chiffre d’affaires ? Quelles évolutions du produit ? À quelle cadence ?
  • Quelles compétences interpersonnelles et sociales me sont propres ? L’initiative, la créativité, l’adaptabilité, le leadership ?
  • Combien de mes idées ont-elles été déployées ?

 

Pour aller plus loin dans votre réflexion et dans votre positionnement professionnel, commencez le parcours Chance, les premières étapes (activités d’autocoaching + 1ère séance de vidéo-coaching) sont gratuites et sans engagement :