Nous avons interviewé pour vous, au sein duréseau AlumnEye, un structureur dans une banque Tier 1 à Londres. Il nous raconte son parcours et son quotidien en structuration.
Quelles étaient tes motivations pour postuler à un poste en structuring dans une banque anglo-saxonne ?
Je voulais un métier à la fois technique et orienté client. Sur les projets techniques, le structurer est bien plus qu’un simple « pricer », il est censé connaitre toutes les étapes nécessaires à la création et à la vente d’un produit. Il doit également connaître tous les interlocuteurs de la salle de marché. C’est beaucoup de gestion de projet.
Le fait d’être dans une banque anglo-saxonne donne davantage de latitude sur les projets, on n’est pas simplement responsable de faire des prix ou de marketing. Et en général on voit les clients plus vite.
En quoi consistent les tâches quotidiennes d’un structurer ?
La structuration utilise les outils de pricing et derisquepour pouvoir quantifier le bon prix d’un produit financier, selon son degré de complexité. Les structurers sont en lien avec la force de ventes (les sales) pour proposer les produits qui répondent le mieux au besoin d’un client. Parfois, la structuration prépare des propositions de marketing sur un produit spécifique et c’est la que les projets longs (quelques semaines, voire quelques mois) commencent. Selon les banques, les responsabilités augmentent et on peut se retrouver a exécuter une transaction directement, en ligne avec le trading et les sales.
Quels sont les profils typiques des employés en structuration ?
Tout dépend des classes d’actifs. Sur les classes d’actifs plus techniques (crédit, taux) on recherche des profils ingénieurs, maths ou finance quantitative, et parfois des doctorants en science. Mais du fait de l’orientation « client » de ce métier, on trouve également des diplômés d’écoles de commerce.
Peux-tu nous parler un peu plus en détail des grandes problématiques contemporaines liées aux métiers de la structuration ?
Le métier de la structuration a profondément changé depuis les débuts de la crise de liquidité de 2008. Avant, tout était question de développer des payoffs (formules financières de paiement) compliqués. C’était l’âge d’or des produits dits « exotiques ». Aujourd’hui, on est passé à des produits beaucoup plus simples et bien plus compréhensibles pour les clients.
Quels sont les débouchés du métier de structurer ?
Il n’est pas rare de voir des structurers passer en vente ou entrading. Il est aussi possible d’évoluer du côté des clients en buy-side, dans la gestion d’actif par exemple.
Merci beaucoup pour ces réponses, à très bientôt ! Si vous avez des questions additionnelles concernant le métier de structurer, n’hésitez pas à les poser en commentaires, nous les ferons passer et les ajouterons en edit de cet article.
Retrouvez des informations sur les différents métiers sur leblog AlumnEye!
We use cookies to ensure that we give you the best experience on our website. If you continue to use this site we will assume that you are happy with it.Ok